Test Blu-ray : Mr. Nobody (Jaco van Dormael)

Fiche Technique :

Mr. Nobody (2010) réalisé par Jaco van Dormael
Avec : Jared Leto, Sarah Polley, Diane Kruger, Rhys Ifans, Juno Temple, Linh-Dan Pham, Toby Regbo, Thomas Byrne
Durée : 138 mn (version cinéma) ; 155 mn (version longue)
Genre : Drame, Romance, Fantastique, Science-fiction
Blu-ray testé : Région A B C (édition française)
Pistes Audio : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 ; Français DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres : Français (forcés sur la VO)
Format d’image : 2.35 :1
Codec : MPEG-4 AVC
Résolution : 1080p
Editeur : Fox Pathé Europa

 

La trame :

En 2092, Nemo Nobody, 117 ans, est le dernier homme qui connaitra la mort sur Terre. Alors que tous les regards sont tournés vers lui via un jeu télévisé, un journaliste tente de découvrir la vie de cet homme qui semble en avoir vécu plusieurs.

Mini-critique :

Et si nous avions fait tel choix à tel moment de notre vie, où serions-nous ? Qui serions-nous ? C’est la trame passionnante du dernier long-métrage de Jaco van Dormael qui n’avait pas réalisé de film depuis 1996 (Le huitième jour). Dans Mr. Nobody, les genres s’additionnent comme il y a eu autant de destins possibles pour son héro, Nemo Noboby, campé à l’âge adulte (et au 3ème âge) par un Jared Leto parfait en ahuri dépassé par les imbrications des ses vies. Le mystère et l’étrangeté du métrage repose également sur des traits fantastiques : enfant, Nemo semblait pouvoir prédire l’avenir ; il avait, en effet, conscience de son destin, de tous ses destins. Une séparation parentale va créer la première bifurcation qui se subdivisera aussi à son tour, ainsi, Nemo aura – aurait – connu trois femmes : Anna (Diane Kruger à l’âge adulte), Jeanne (Linh-Dan Pham) et la dépressive Elise (Sarah Polley). La mise en scène est fluide et riche en effets de style, parfois à l’excès, si bien que certains segments du film prennent la forme d’insipides clips musicaux. Outre cette réalisation criarde, Mr. Nobody souffre du regard parfois naïf que porte Jaco van Dormael sur ses protagonistes, notamment dans le segment adolescent où Nemo est joué par Toby Regbo, véritable tête à claque lorsqu’il prend des airs renfrognés. Ebranlé par ces quelques écueils, Mr. Nobody possède toutefois suffisamment de qualités pour ne pas être boudé. Un croisement des genres habile qui, malgré quelques passages doucereux – une tendance appuyée par certaines compositions originales mièvres –, s’avère être une expérience originale et séduisante.

Bande annonce (VOST) :

 

Le Blu-ray

– Image :

Mr. Nobody en fait voir de toutes les couleurs : on se retrouve en 2092 sur Terre, sur Mars, dans les années 80 et 90 et dans d’étranges univers oniriques. Et le transfert fait honneur aux décors et à la photographie du métrage grâce à des couleurs chatoyantes, une profondeur de champ exemplaire, un piqué ciselant ainsi qu’un niveau de détail élevé. On notera toutefois le manque de profondeur – rare – des noirs et un léger fourmillement sur quelques plans.

– Son :

Seule la piste en VO est testée.
Une piste DTS-HD Master Audio des plus convaincantes. Le mixage est parfait ; le dynamisme, des musiques et des effets sonores, est qualifiable du même adjectif. La spatialisation est utilisée à bon escient et l’immersion sonore est alors totale.

– Bonus :

– Bande annonce (VF et VOST)
– Making-of (45 :06), en définition standard.
– Modules (16:33), interview du casting en definition standard.
– 5 scènes coupées
– Débat avec Jaco von Dormael (10:40)
– Galerie photo (vidéo, 3 :03), en HD.

Notes :
Film : 7/10
Image : 4,5/5
Son : 5/5
Bonus : 4/5

Avis global : 7/10

Article rédigé par Dom

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7 commentaires

  1. j’avais presque adoré le film à sa sortie… je suis content de voir que d’autres peuvent l’apprécier, parce que les critiques étaient plutôt négatives…
    plein de bonus !

  2. Je pense que c’est assez normal que ce film divise, autant par son fond que sa forme : soit on est charmé ; soit on est outré !

  3. Raaah, celui-là depuis un moment quelque part. Ton article me rappelle qu’il faut que je le vois. Merci ^^.

  4. Ah tiens, tu aimes ce film. Pas encore pu le voir à sa sortie, vu le nombre de copies restreint. Il est déjà devenu « culte » pour certains (je hais ce mot) et il m’intrigue donc.

  5. @Marvelll et Dextarian, attention à la désillusion, c’est typiquement le genre de film qu’on peut adorer ou détester selon sa sensibilité. Il m’a laissé sur une impression « mitigée mais positive ». Je pense que ce sont surtout les effets de style et le montage qui peuvent rebuter.

  6. Voilà, j’ai vu ce film il y a quelques semaines…
    Disposant surement d’un des plus beau trailers depuis fort longtemps, et bien quelle deception hallucinante. Tout d’abord le trailer est une demi arnaque et laisse entendre une tonalité qu’on ne retrouve pas du tout durant ce film qui est d’une froideure absolue. Trailer à pleurer, et film à s’emm…s’ennuyer pendant un très long moment.
    Deplus le montage et la narration sont trop confus. J’attendais tout de ce film et en particulié un traitement ultra original sur le fameux: « Et si… »
    Ma deception 2010 et un gachi phénoménal… L’acteur est splendide mais ne sauve pas l’ensemble.
    Une deuxième vision dans deux ou trois ans sera indispensable pour affirmer que ce film est une arnaque, ou alors que je l’ai regardé le mauvais jour.
    sniff en tout cas mais quel trailer!!

  7. Les bande annonces sont souvent perverses : on se conditionne pour un ton, on s’imagine l’intrigue, et au final, on est bien souvent déçu.

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