Test Blu-ray : Whiplash

Fiche Technique :

Whiplash (2014) réalisé par Damien Chazelle
Avec : Miles Teller, J.K. Simmons, Paul Reiser, Melissa Benoist, Austin Stowell, Jayson Blair
Durée : 106 min
Genre : Drame, Musique
Blu-ray testé : Edition française – Région B
Pistes Audio : Anglais, Français DTS-HD Master Audio 5.1 ; Français audiodescription DTS-HD MA 2.0
Sous-titres : Français, Français pour sourds et malentendants
Format d’image : 2.40:1
Codec : MPEG-4 AVC
Résolution : 1080p
Editeur : TF1 Vidéo

Synopsis :

Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence…

Le film :

Pour lire la critique du film lors du passage à Deauville, c’est par ici.

Il est d’usage d’écrire un avis complémentaire après un second visionnage d’un film en blu-ray. Whiplash est un cas un peu particulier puisque je l’avais déjà vu deux fois lors du Festival du cinéma américain de Deauville et encore une fois lors de sa sortie en salle, ce qui nous mène à un quatrième visionnage en blu-ray. Autant dire qu’à ce stade, l’œil s’attarde de plus en plus sur des détails, de montage, de lumière, de rythme, de jeu, et l’efficacité et l’énergie de Whiplash s’avèrent aussi redoutables que durables. Rarement un film consacré à la musique n’aura été aussi explosif, exalté par un impressionnant duel d’acteurs entre Miles Teller et J.K. Simmons. Ce dernier a d’ailleurs remporté l’Oscar du Meilleur acteur dans un second rôle, et le film a également pris sans mal les statuettes du Meilleur montage et du Meilleur mixage sonore. Une œuvre puissante, fougueuse, menée à la baguette par le jeune Damien Chazelle, déjà parmi les réalisateurs les plus prometteurs de sa génération.

– Image :

Whiplash se déroule majoritairement en intérieur, en salle de répétition, sur scène, ou dans la chambre du jeune batteur Andrew Neiman. Quelques extérieurs de New-York, mais surtout, énormément d’inserts sur les musiciens, les fûts et cymbales, à tel point qu’il est difficile de croire que le tournage fut bouclé en 19 jours seulement. Un travail d’équipe spectaculaire où le chef opérateur Sharone Meir a privilégié des teintes orange et jaune, feutrant l’atmosphère. Si l’excellent niveau de détail peut fluctuer dans certaines scènes, chaque gros plan impressionne par son piqué, où tout devient palpable : la sueur ruisselant sur un visage, les gouttelettes de sang sur une caisse claire, les annotations sur une partition. Vraiment épatant, bien que ce soit avant tout le son qui souffle le spectateur ici.

– Son :

Seule la piste en VO est testée.
Whiplash doit sa vigueur au jazz et la batterie qui donnent le tempo aux séquences les plus fortes. Les scènes musicales sont prodigieuses de dynamisme, de richesse sonore et par la clarté des différents instruments. Les segments où la batterie s’exprime en solo sont spectaculaires tant elles parviennent à mêler vélocité, brutalité et subtilité. Il y a aussi ces ambiances lourdes qui viennent recouvrir le jeu de Neiman ou noircir son quotidien, ajoutant à la finesse du montage sonore où les voix ne se perdent jamais au milieu des envolées musicales. On ajoute l’audiodescription et le sous-titrage pour les malentendants : la note maximale est évidente.

– Bonus :

– Entretien avec Damien Chazelle (5′)
– Entretien avec J.K. Simmons (6′)
– Entretien avec Miles Teller (5′)
Les entretiens sont en HD mais la source provient probablement d’une petite caméra HD à l’encodage peu convaincant.
– Whiplash, le court métrage (17′) en HD.
– Bande-annonce (en SD)