Test Blu-ray : Razorback

Fiche Technique :

Razorback (1984) réalisé par Russell Mulcahy
Avec : Judy Morris, Bill Kerr, Gregory Harrison, Arkie Whiteley, David Argue
Durée : 95 min
Genre : Thriller, Horreur
Blu-ray testé : Edition française – Région B
Pistes Audio : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 & 2.0 ; Français DTS-HD Master Audio 2.0
Sous-titres : Français (optionnels)
Format d’image : 2.35:1
Codec : MPEG-4 AVC
Résolution : 1080p
Editeur : Carlotta Films

 

Synopsis :

Un soir, dans une maison isolée au milieu du désert australien, un vieil homme, Jake Cullen, et son petit-fils Scotty sont attaqués par un sanglier monstrueux. L’enfant disparaît et le grand-père, amputé d’une jambe, est un moment accusé du meurtre. Deux ans plus tard, Beth Winters, journaliste américaine, débarque dans la région pour enquêter sur un massacre de kangourous…

Le film :

Premier long métrage de Russell Mulcahy, déjà connu dans le milieu du clip notamment pour son travail avec Elton John, Duran Duran ou encore AC/DC au début des années 80, Razorback nous conduit sur les terres arides de l’Australie où un sanglier géant sévit en régulant parfois la population locale, tandis que ses congénères et les kangourous sont chassés par des personnes à l’intellect limité. Une double histoire de vengeance occupe le film puisque Jake (Bill Kerr) a vu son petit-fils disparaître dans la gueule de ce monstre et le new-yorkais Carl débarquera pour comprendre la disparition de sa femme, une journaliste portée sur l’écologie, victime de l’infamie de certains chasseurs mais dont la mort tient de la terrible bête aux défenses dévastatrices.

Razorback tient de ces films qui n’auront pas été épargné par le temps. L’intrigue très limitée, dérivée des Dents de la mer dans le désert austral à la sauce Mad Max, aurait pu être un argument suffisant si tous les pôles artistiques s’étaient montrés convaincants. Toujours épatante aujourd’hui, la photographie de Deam Semler, à qui l’on devra bien plus tard Danse avec les loups et Apocalypto, offrant une multitude de plans impressionnants dans ces contrées écrasées par un soleil de plomb, et sublimée par des nuits éclairées avec beaucoup de style et de faisceaux. Dommage que le montage ne parvienne pas à insuffler de la tension dans les séquences où le sanglier rode et attaque, mais surtout, le film est entaché par une musique terriblement emphatique et ringarde d’Iva Davies, membre du groupe Icehouse pour lequel Mulcahy a signé de nombreux clips. C’est simple, à chaque morceau qui surgit, le film se frotte aux nanars des années 80, et ce, malgré des plans souvent fabuleux mais aussi une créature convaincante. Autres effets malheureux, ces tremblements de l’image, notamment dans l’ultime partie du film, pour chercher une forme de dynamisme et de chaos qui ne fonctionne absolument pas. Il paraît que Quentin Tarantino et Steven Spielberg comptent parmi les fans de ce film. Peut-être qu’ils ne l’ont pas revu depuis des lustres – en tout cas, cette belle édition dans un boitier steelbook pourrait leur permettre de replonger dedans dans d’excellentes conditions.

 

Le Blu-ray

– Image :

Comme toujours, les séquences comportant les cartons du générique d’introduction montrent une définition assez limitée, comme les plans envahis par la fumée. Autrement, de jour comme de nuit, Razorback déploie une flopée de plans à la profondeur d’image étendue, où les détails sont légion et le piqué d’une grande efficacité. Cette restauration en 4K a gommé les traces du temps sur la pellicule et si quelques plans sortent du lot par une précision en deça, on ne peut qu’être satisfait par le travail effectué pour ce master HD.

– Son :

Seule la piste en VO est testée.
En plus du stéréo d’origine en DTS-HD Master Audio, un nouveau mixage en 5.1 pousse à visionner le film ainsi, sans vraiment convaincre par sa spatialisation. Les atmosphères se concentrent surtout sur les canaux à l’avant et les séquences d’action, datées par leurs effets, ne trouvent guère plus d’envergure avec cette piste, que l’on peut toujours favoriser au stéréo malgré son faible intérêt. Quoi qu’il en soit, l’essentiel est bien là puisque l’on notera aucun défaut particulier, si ce n’est que le canal des voix aurait gagné à trouver un meilleur niveau de sortie pour ne pas sombrer sous le dynamisme des musiques impossibles d’Iva Davies.

– Bonus :

Sauf précision, les bonus sont en haute définition
– Commentaire audio de Russell Mulcahy et Shayne Armstrong
– Une certaine nature animale, une discussion entre critiques et écrivains (24 min)
– Requins sur pattes, documentaire sur le film (74 min, en définition standard)
– Scènes coupées (2min29) avec commentaire audio optionnel
– VHS Cut (95 min) : version VHS au format 4/3 de la version australienne du film
– Bande annonce VHS
– Bande annonce

 

Film :
2.5 étoiles
Image:
4 étoiles
Son :
4.5 étoiles
Bonus :
5 étoile
Avis Global :
3 étoiles
Article rédigé par Dom

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