Cannes 2016 : Nespresso, what else ?

7ème journée du Festival sous l’aile protectrice et gourmande de Nespresso : un long métrage, Julieta, des courts à la Semaine de la Critique, deux repas, dont un signé du chef Cédric Béchade, à faire fondre tous les festivaliers, et enfin un live de M à la Villa Schweppes.

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Almodovar retrouve la compétition cannoise avec Julieta, portrait de femme qui nous renvoie à des œuvres telles que Tout sur ma mère ou bien Talons Aiguilles. Julieta (Emma Suarez) s’apprête à quitter Madrid avec son compagnon lorsqu’une amie de sa fille la croise au détour d’une rue. Celle-ci lui parle de sa fille Antia, et c’est un choc terrible que reçoit Julieta : sa fille l’a abandonnée sans lui laisser d’adresse pour la contacter. Dès lors, Julieta décide de se réinstaller dans son ancien immeuble et revient sur sa vie au travers d’un journal intime qu’elle écrit à destination de son enfant disparue. Pour ces scènes dans le passé, c’est Adriana Ugarte qui reprend le rôle : deux femmes pour une même mère, l’une encore pleine de vie, l’autre brisée. Une belle idée qui prend vie dans une scène habile. Malgré un travail remarquable sur les costumes et accessoires du film, jouant sur des tonalités bleues et rouges, la photographie numérique se montre indigne d’une œuvre du grand cinéaste espagnol. Certes, un film ne repose pas seulement sur son esthétique, mais Julieta perd très vite en intérêt au-delà de sa première moitié : la simplicité du scénario, linéaire, ne réserve aucune surprise dans cette quête de reconnexion filiale tout juste touchante. Almodovar en mode mineur.

"Superbia"

« Superbia »

Le midi, je rencontre Sandrine, blogueuse gastronomie sur Fraise & Basilic, ma partenaire pour cette journée ambassadeur Nespresso qui débute par un copieux repas sur leur plage, à base de cœur de saumon, de filet de bœuf, de polenta et d’artichaut pané. C’est donc avec le ventre exceptionnellement rempli que l’on rejoint le Miramar pour la projection du programme de courts métrages N°2 ; programme relativement décevant malgré la présence d’un Vincent Lacoste toujours aussi drôle dans L’Enfance d’un chef, on retiendra surtout l’original film d’animation Superbia avec son étrangeté tribale et l’ultime film, Arnie, sur la désillusion sentimentale d’un marin philippin.

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De retour à la plage Nespresso, nous interviewons le chef Cédric Béchade, à la tête de l’Auberge Basque. En charge du repas de la soirée, c’est le film The Artist qui a été choisi pour thématique gastronomique. Une période qui lui tient particulièrement à cœur, transition du muet au parlant avec un pôle français et un pôle américain. Arborant un look à la Jean Dujardin dans le film de Michel Hazanavicius, Cédric parle de cuisine avec une passion débordante avant de se prêter à un photoshooting sur place.

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Le soir, c’est donc dans la salle vitrée dominant la plage Nespresso qu’une poignée de festivaliers se retrouvent pour un repas exceptionnel où vous noterez sur le menu la présence de café. Dans une ambiance intimiste par les lumières tamisées et bougies, au milieu d’accessoires nous ramenant à The Artist. Quel luxe (et quelle joie) que de se voir proposé un dîner en cinq plats, alors que le festivalier doit souvent faire une croix sur la nourriture pour assurer certaines projections.

Une photo publiée par Dom (@sushi_overdose) le

Un vrai régal qui permet aussi de faire de nouvelles connaissances parmi les convives ravis, et un chef qui apprécie les applaudissements lors de ses passages entre chaque plat, présentés par des cartons venus d’un cinéma révolu. Un grand merci à Nespresso pour cette journée moins riche en cinéma mais si appréciable pour l’estomac !

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M "Unexpected Live" à la Villa Schweppes  Photo Cédric Canezza

M « Unexpected Live » à la Villa Schweppes
Photo Cédric Canezza

Grâce à la gentillesse d’un producteur présent au dîner, j’obtiens des invitations pour la soirée du film Voir du pays à la Villa Schweppes. On arrive dans une salle particulièrement blindée avec un son rock et funky : M se donne sur scène face à des invités en plein délire. Le musicien et chanteur français n’hésite pas à faire parler sa technique à la guitare pour des morceaux prolongés de plusieurs minutes par des solos enivrants. Keziah Jones rejoint la bande sur scène pour pousser un peu plus loin cette folie musicale dans laquelle jaillit une reprise de Let’s Dance de David Bowie. Il est environ 2H30 lorsque ce show touche à sa fin pour laisser l’électro prendre possession des murs de la maison. Encore une nuit sans laisser d’empreinte sur l’oreiller.

Article rédigé par Dom

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