Test Blu-ray : Inherent Vice

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Fiche Technique :

Inherent Vice (2014) réalisé par Paul Thomas Anderson
Avec : Joaquin Phoenix, Katherine Waterston, Josh Brolin, Hong Chau, Owen Wilson, Benicio Del Toro, Joanna Newsom, Reese Witherspoon, Jena Malone
Durée : 148 min
Genre : Comédie dramatique, Policier
Blu-ray testé : Edition française – Région B
Pistes Audio : Anglais DTS-HD Master Audio 5.1, Français, Italien, Allemand, Espagnol Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français, Néerlandais, Italien, Finnois, Islandais, Danois, Suédois, Norvégien, Espagnol ; Anglais, Allemand, Italien pour sourds et malentendants
Format d’image : 1.85:1
Codec : MPEG-4 aVC
Résolution : 1080p
Editeur : Warner Bros

 

Synopsis :

L’ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu’elle est tombée amoureuse d’un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l’épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n’est pas si simple…
C’est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme « trip » ou « démentiel », « amour » est l’un de ces mots galvaudés à force d’être utilisés – sauf que celui-là n’attire que les ennuis.

Le film :

Critique du film lors de sa sortie en salle.

Ce nouveau plongeon dans Inherent Vice, Vu et revu dès son passage dans les cinémas français, permet de s’abandonner aux qualités plastiques du film, loin d’être ostentatoires et contrastées par quelques séquences – volontairement ? – plus brutes, à la limite du laid. Ce sont certains échanges en intérieur qui sont marqués par ce contraste, comme si la réalité frappait parfois de plein fouet Doc Sportello, grandiose Joaquin Phoenix dans la peau d’un enquêteur du dimanche, amateur de plage et d’herbe, celle qui ce fume du matin au soir, et plus si affinités. Comme si Chinatown de Polanski était revisité au travers du regard brumeux de The Big Lebowski, Inherent Vice s’étend comme un fleuve où les personnages surgissent au détour d’un rien, nourrissant un génial sentiment de vaste complot dans la Californie des années 1970. Un film surprenant, délicieusement bavard, où se cache derrière les nappes de fumée le fantôme mélancolique d’un amour perdu.

Bande annonce (VO) :

 

Le Blu-ray

– Image :

Paul Thomas Anderson retrouve Robert Elswit, chef opérateur avec lequel il a collaboré sur tous ses films, à l’exception du précédent, The Master. D’emblée, le grain fourmille sur les maisons californiennes et l’océan au loin : il y a une matière retrouvée, et pas seulement nostalgique lorsque l’on voit l’éclairage bleu-jaune qui enveloppe le visage de Doc, surpris de voir débarquer Shasta Fay dans son antre. Paradoxalement, ce long métrage travaille aussi une image moins langoureuse avec ce manque de contraste sur certains extérieurs – non lié au blu-ray –, invitant un voile laiteux dans le cadre. Phénomène récurrent lorsque le ciel est nuageux. Avec son niveau de détail impressionnant, ce transfert souligne vraiment toute la singularité du travail d’Elswit. Un régal, seulement terni par quelques légers scintillements sur certains des fameux arrières-plans laiteux. Rien de grave docteur.

– Son :

Seule la piste en VO est testée.
Bien que le film se compose avant tout d’une succession de longs dialogues – et de monologues en voix off par Sortilège –, Inherent Vice montre toute ses qualités sonores lorsque la musique s’emballe – comme la première séquence où Doc raccompagne Shasta à sa voiture. Le dynamisme et une présence équilibrée sur toute l’installation permettent de constituer un univers acoustique plutôt riche et subtilement travaillé. Entre les délires perchés de Sportello et la bande originale éclectique, le DTS-HD MA 5.1 délivre exactement ce qu’il faut, quand il le faut. Parfait.

– Bonus :

Enorme et surprenant point noir de cette édition puisque sont seulement proposées quatre bande annonces alternatives du film. Des miettes, qui ne suffiraient pas à rallumer un bong !

Bandes annonces inédites : Les Paranoïas, Shasta Fay, Le Golden Fang, Tout un rêve

 

Film :
4.5 étoiles
Image:
4.5 étoiles
Son :
5 étoiles
Bonus :
0.5 étoile
Avis Global :
3.5 étoiles
Article rédigé par Dom

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