Top 20 Cinema 2019

Rituel annuel, voici le top 20 cinéma pour l’année 2019, un cru plutôt étincelant avec de grands noms au sommet de leur art mais aussi de belles œuvres de cinéastes émergents.

Les meilleurs films de l’année 2019

01. Apocalypse Now [Final cut] de Francis Ford Coppola
02. Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma
03. Parasite de Bong Joon-ho
04. Ad Astra de James Gray
05. Once upon a time… in Hollywood de Quentin Tarantino
06. La Favorite de Yórgos Lánthimos
07. Midsommar [Director’s cut] d’Ari Aster
08. The Irishman de Martin Scorsese
09. Le Daim de Quentin Dupieux
10. Une vie cachée de Terrence Malick
11. Sunset de László Nemes
12. Les Misérables de Ladj Ly
13. Le Lac aux oies sauvages de Diao Yinan
14. Glass de M. Night Shyamalan
15. 90’s de Jonah Hill
16. Zombi Child de Bertrand Bonello
17. Sorry we missed you de Ken Loach
18. Synonymes de Nadav Lapid
19. El Reino de Rodrigo Sorogoyen
20. Si Beale Street pouvait parler de Barry Jenkins

« Apocalypse Now » : un final cut définitif ?

Perfectionner son œuvre

D’aucuns pourront trouver ridicule la présence d’un film sorti à l’origine en 1979 dans ce classement des films de l’année 2019, à savoir Apocalypse Now (dont vous pouvez lire le test blu-ray américain de la version Redux, désormais caduque !) Pourtant, après avoir mûrement réfléchi, on peut considérer qu’avec la version « final cut », dévoilée en 2019, le chef d’œuvre de Francis Ford Coppola a enfin trouvé sa forme parfaite, ou du moins, qui tend le plus vers la perfection. Le film trouve l’équilibre juste entre la version cinéma et la version Redux, lui conférant une dynamique nouvelle, là où la version Redux, comme surchargée, diminuait l’impact de ce film qui reste toujours aussi impressionnant, presque irréel tant le tournage fut une aventure hors du commun, comme en témoigne le documentaire Au cœur des ténèbres. Ainsi, Apocalypse Now : Final cut s’empare du trône dans ce classement 2019, mais il y a un autre film qui ne serait pas ici sans sa version director’s cut : Midsommar d’Ari Aster. Si le film avait été très apprécié lors de sa sortie cinéma, découvrir la version director’s cut lui a donné une saveur bien plus intense, sans nuire à son rythme malgré près de 30 minutes d’images supplémentaires. La situation est évidemment différente du film de Coppola puisqu’on imagine que ce director’s cut existait en parallèle de la version exploitée en salle l’été dernier.

Donnie dévale mieux sur son vélo en version cinéma

Comme des musiciens qui revoient certaines de leurs compositions pour la scène au fil des années, les films ne sont peut-être pas tout à fait figés non plus, même si cela est parfois néfaste et superficiel, comme lorsque George Lucas trafiquait la trilogie originelle de Star Wars. On ne critiquera pas toujours les choix des producteurs d’imposer leur vision sur un film également : en 2019 est ressorti en salle le sublime premier film de Richard Kelly, Donnie Darko, dans ses versions cinéma et director’s cut. Cette dernière confère un bien triste visage à ce film, par des ajouts superficiels de cartons de chapitre assez laids, mais surtout des scènes qui viennent à diminuer l’aura mystérieuse du film – bien qu’on y trouve une très belle scène supplémentaire avec Drew Barrymore. Des détails, mais qui changent l’ensemble de la toile.

« Le lac aux oies sauvages »

Contrairement à l’année dernière, je ne résumerai pas dans cet article ni la beauté, ni la force des vingt films retenus, vous pouvez accéder aux critiques ou avis en festival à partir de la liste, hormis pour Le Lac aux oies sauvages de Diao Yinan : le temps avait manqué après le Festival de Cannes et ensuite, je n’ai pas eu la chance de revoir ce bijou, pour lequel j’espère rattraper le coup lorsqu’il sortira en blu-ray.
L’année cinéma 2020 commence bien avec First Love, le dernier Yakuza de Takashi Miike, Echo de Rúnar Rúnarsson et il paraît que Greta Gerwig aurait réalisé un très beau film avec sa relecture des Filles du Docteur March. On aimerait dire que l’année 2020 commence bien tout simplement, mais ce serait gravement se voiler la face, avec une forêt tropicale de plus en plus en péril, un pays dévasté par les flammes – littérales mais aussi de l’hypocrisie de nos dirigeants –, un chef d’état américain de plus en plus infecte et dangereux, et une classe politique française dont l’hypocrisie et la corruption semblent sans limite. Le temps est peut-être venu d’être plus souvent dans la rue que dans les salles de cinéma.

Article rédigé par Dom

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