Les Arcs 2015 : En altitude

Pas de descente au Taillefer pour la 3ème journée de festival : nous sommes restés en altitude pour découvrir deux films à la salle des festivals aux Arcs 2000 et nous sommes montés à 2600 mètres pour un cocktail à côté d’un nouveau modèle de Jaguar, partenaire officiel du festival.

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Le matin, je retrouve Finnegan Oldfield, Daisy Broom et Marilyn Lima pour une interview au Prince des cimes. Avec la fête de la veille, les visages sont forcément fatigués mais les comédiens de Bang Gang (Une histoire d’amour moderne) n’ont pas la langue dans leur poche pour autant, surtout Finnegan. Cet entretien sera publié ici pour la sortie du film en janvier : Consulter l’interview.

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Après une première montée par le cabriolet aux Arcs 2000, je retrouve des camarades pour découvrir La mélancolie des télésièges, un film de Joséphine de Meaux et Kinka Wyrzykowska. Tourné aux Arcs, ce film d’une heure se positionne comme un docu-fiction dans lequel Joséphine et son amie Kinka partent à la rencontre de moniteurs de ski pour étudier un drôle de syndrome qui affecte Joséphine, le syndrome du moniteur de ski. Elle explique que petite, elle tombait systématiquement amoureuse de ses moniteurs, et avec l’aide de ces derniers et celle de psy, elle cherche à comprendre ce phénomène. Le film explore aussi la magie de la montagne à l’enfance et tente de saisir la fracture qui se produit avec le passage à l’âge adulte. On y croise Pierre-Emmanuel Fleurantin, directeur général du festival, Guillaume Calop, délégué général, qui évoquent aussi leur enfance et leur rapport avec le ski, mais également le cinéaste norvégien Ruben Östlund, réalisateur de Snow Therapy, également tourné sur les hauteurs des Arcs. Une œuvre aussi personnelle qu’attendrissante.

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Partenaire du festival, Jaguar a livré quelques véhicules pour le transport des VIP entre les différents site, et la nouvelle Jaguar F-Pace a même été montée à 2600 mètres d’altitude. C’est à l’intérieur que se déroule l’expérience de Drive-in 360° avec casque virtuel. Sur les coups de 16h, direction l’Arcabulle pour rejoindre la bête autour d’un cocktail dans un cadre merveilleux, avec une lumière crépusculaire saisissante. Malgré le froid glacial, les convives profitent de l’apéro en musique jusqu’à la tombée de la nuit. Pour les skieurs, ce sera descente aux flambeaux pour rejoindre le Village à 1950 ; pour les piétons, retour via l’Arcabulle et le cabriolet.

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De retour à la salle des festivals à 20h dans le cadre d’une séance du Sommet d’un film également en compétition : Les Ardennes du belge Robin Pront, présent avec son producteur pour nous saluer avant la projection. Tout débute par un braquage où l’un des trois acolytes est arrêté. Kenny (Kevin Janssens) plonge pour sept ans de prison mais il n’a pas dénoncé son frère cadet Dave (Jeroen Perceval) ni sa compagne Sylvie – Veerle Baetens, découverte en France avec Alabama Monroe. Lorsque Kenny sort de prison, il n’a qu’une envie, retrouver Sylvie qui désormais sort avec Dave. Le couple, qui ne touche plus à l’alcool et attend un enfant, ne sait pas comment annoncer la nouvelle à Kenny, possessif et brutal. Alors que Dave essaie d’aider son frère en lui trouvant un job, le tempérament de Kenny provoque un torrent de violence qui conduira les deux hommes dans les Ardennes, région tant aimée dans leur enfance. Dans ce drame, les liens du sang sont tiraillés par la violence d’un homme incapable de se contrôler, de trouver le salut, et qui, sur sa triste descente aux enfers, entraîne ses proches. C’est aussi le portrait d’une génération qui n’attend rien de la vie, sans rêve, si ce n’est celui de mener une existence tout à fait banale. Une musique électronique totalement démodée qu’écoute Dave accompagne cette œuvre noire où finissent par surgir d’étranges créatures, au sens propre comme au figuré. Un premier long métrage réussi, avec des comédiens géniaux, et peut-être un double prix du meilleur acteur vendredi soir.

De retour au Village 1950, un cocktail dînatoire se tient O’Chaud avec l’équipe du film belge. Je n’y passe que brièvement, le temps de saluer quelques connaissances, coupe de champagne en main, avant de rejoindre l’équipe d’Amaury et Quentin pour un apéro gonflé en chartreuse. Après un saut aux Belles Pintes juste avant sa fermeture, retour O’Chaud où l’on peut croiser Paul Hamy et Vincent Lacoste. Dernier véritable souvenir de la soirée : l’acteur révélé dans le film Les Beaux Gosses offre une tournée de shooters. Qu’il sera difficile de redescendre vers Bourg Saint Maurice samedi matin !

Article rédigé par Dom

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