Test Blu-ray : Paprika (Satoshi Kon)

Fiche Technique :

Paprika (2006) réalisé par Satoshi Kon
Avec les voix de : Megumi Hayashibara, Tôru Furuya, Akio Ôtsuka, Daisuke Sakguchi
Durée : 90 mn
Genre : Animation, Science-fiction, Thriller
Blu-ray testé : Edition française – Région A B C
Pistes Audio : Japonais PCM 5.1 ; Français, Anglais, Allemand, Tchèque, Italien, Espagnol, Polonais, Japonais Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français, Anglais, Arabe, Tchèque, Danois, Néerlandais, Finnois, Allemand, Grec, Hébreu, Hindi, Italien, Norvégien, Polonais, Suédois, Turc, Hongrois, Espagnol, Portugais, Croate, Slovène, Islandais, Bulgare, Anglais sourds et malentendants
Format d’image : 1.85:1
Codec : MPEG-2
Résolution : 1080p
Editeur : Sony

 

La trame :

Dans un avenir proche, une machine permettant d’explorer les rêves est détournée à des fins terroristes.

Mini-critique :

Dans le domaine des explorations oniriques de rêves partagés, il y a, avant Inception, un certain Paprika.
La DC Mini, inventée par un énorme scientifique à l’âme d’enfant, Tokita Kosaku, est une broche qui permet d’analyser et d’enregistrer les rêves de son porteur et même de partager la moindre parcelle des ses méandres oniriques. Toujours en phase d’expérimentation, ce fantastique outil est utilisé à des fins psychothérapeutiques, comme le fait Atsuko Chiba, par le biais de la projection de son inconscient, Paprika, sur le détective Kogawa, rongé par la culpabilité d’un drame aux contours obscurs. Subtilisées par une personne malveillante, les DC Mini sont détournées de leur usage original afin d’amener le rêve d’un mégalomane dans le réel ; une immense et surréaliste parade d’objets et d’êtres en tout genre – parapluies, réfrigérateurs, statue de la liberté, poupées, … – envahit l’inconscient de chacun avant d’anéantir leur psyché. Grâce à la liberté visuelle procédant de l’animation, Satoshi Kon – disparu en 2010 –, compose à partir du roman de Yasutaka Tsutsui, un merveilleux univers débordant de créativité à chaque instant, où l’action est dynamisée par le mariage discret et subtil des effets numériques au dessin classique.
Complexe et déstabilisant, le récit questionne l’éthique d’un procédé scientifique permettant d’accéder aux derniers tréfonds de l’Homme, son inconscience, tout en y démontrant les bienfaits au travers de la thérapie. Dans Paprika, le monde sombre dans une joyeuse apocalypse sur le mode des poupées russes, sublimée par l’abolition de toute règle cartésienne. Un film stimulant et habilement réalisé.

Bande annonce (VF) :

 

Le Blu-ray

– Image :

Paprika affiche une superbe palette de couleurs au service d’un dessin net et fin. Aucun défaut à signaler.

– Son :

Seule la piste en VO est testée.
Proposée en PCM 5.1 (non compressée), la piste audio japonaise délivre des voix claires, des musiques dynamiques et tire pleinement avantage du surround. Les basses sont imposantes et manquent un peu de précision.

– Bonus :

Les bonus sont en définition standard, format 4/3 (sauf les bandes annonces).
– Commentaire audio du réalisateur Satoshi Kon, du compositeur Susumu Hirasawa et du producteur exécutif Morishima.
– Making of (30:07).
– Jusqu’au bout du rêve : les auteurs et doubleurs conversent sur les rêves (29:07).
– L’Art de l’imaginaire : entretien avec le directeur artistique Nobutaka Ike (12:08).
– Un monde de rêve (15:10)
– Modules pour trois séquences : La parade, les ruines, l’incision. Possibilité de comparer le storyboard au film et de découvrir les dessins originaux et peintures des personnages.
– Bandes-annonces : Tokyo Godfathers, Amer Béton

Notes :
Film : 7,5/10
Image : 5/5
Son : 4/5
Bonus : 3,5/5

Avis global : 7/10

Article rédigé par Dom

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3 commentaires

  1. Je trouve qu’Inception a pas mal pompé sur Paprika. Quand j’ai vu le film, j’ai été choqué par certains détails.

  2. c’est toujours le même débat avec les films évènements « c’est pompé sur… » je le fais aussi. Mais c’est un peu court, il faut aller plus loin, le cinéma est un éternel recommencement, une réactualisation des choses déjà faites.

  3. Disons que je parle d’Inception juste pour susciter l’intérêt de ceux qui ont aimé le film de Nolan ; c’est d’ailleurs parce que Vance en avait parlé à la sortie d’Inception que je me suis penché sur Paprika.

    Des thématiques sont communes mais de là à dire qu’il y a eu pompage de Nolan…

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