Test Blu-ray : Starman (John Carpenter)

Starman

Fiche Technique :
Starman (1984) réalisé par John Carpenter
Avec : Jeff Bridges, Karen Allen, Charles Martin Smith
Durée : 115 mn
Genre : Science-fiction, Romance
Blu-ray testé : Région A B C (édition française)
Pistes Audio : Anglais, Français, Allemand TrueHD 5.1
Sous-titres : Français, Anglais, Allemand, Arabe, Chinois moderne, Chinois traditionnel, Néerlandais, Indonésien, Coréen, Thaïlandais, Turc.
Format d’image : 2.40:1
Codec : MPEG-4 AVC
Résolution : 1080p
Editeur : Sony

 

Synopsis :
Un extraterrestre (Jeff Bridges) trouve refuge chez une femme, Jenny Hayden (Karen Allen), en prenant la forme de son défunt mari. Il doit rejoindre l’Arizona sous 3 jours, période au-delà de laquelle il mourra.

Mini-critique :
Une introduction qui laisse présager un film de science-fiction débordant de suspens, et pourtant, non, dès le départ en Ford Mustang du Wisconsin, Etat dans lequel l’engin spatial du starman s’est écrasé et où l’armée le recherche activement, Starman change radicalement de cap pour forger une romance teintée de comédie. Si nous devions avoir des visiteurs d’une autre galaxie, nous en aurions après leur peau. Si un visiteur d’une autre galaxie s’aventurait sur la planète bleue, ce qu’il rechercherait serait sans aucun doute ce qu’il n’a pas chez lui, en l’occurrence, l’amour. C’est en tout cas le postulat de ce road-movie parfois naïf, car plein de bons sentiments, sans pour autant devenir une expérience désagréable grâce au talent de Jeff Bridges qui sera nominé aux Oscar en 1985. C’est un humain, en apparence, mais ses expression faciales sont celles d’une autre espèce, ses mouvements sont ceux d’une entité engoncée dans un costume inadéquat et ses intonations sont assurément celles d’un étranger. Le starman est bien un extraterrestre malgré son apparence familière pour Jenny Hayden qui se retrouve confrontée à « son mari » qui va la prendre en otage et qu’elle décidera finalement d’aider dans notre monde primaire.
John Carpenter crée une bulle opaque autour de son couple, aucun autre personnage ne s’affirme dans le métrage où chaque embûche est résolue dans la facilité, ce qui pourra irriter de nombreux spectateurs, en particulier les amateurs de science-fiction. Toujours est-il que le mariage SF / romance est uni par les liens solides de deux acteurs convaincants et attachants.
Starman manque de devenir un film majeur des rencontres du 3ème type mais la performance de Jeff Bridges le rend quasiment incontournable.

Bande annonce (VOST) :

 

Le Blu-ray

– Image :
Le grain du film a été respecté pour ce transfert en blu-ray ; seulement, les premières minutes présentent un léger fourmillement dans les scènes les plus sombres. Les noirs et contrastes sont relativement profonds, bien qu’inégaux d’une séquence à l’autre. Le piqué et le niveau de détail sont précis, en considérant qu’il s’agit d’un film de 1984. Un bon transfert, mais perfectible.
– Son :
Seule la piste en VO est testée.
Une piste TrueHD 5.1 qui fournit le minimum syndical : si la restitution des effets désormais rétros/vieillots est de bonne facture, les voix nous parviennent (légèrement) trop compressées. L’utilisation du surround sera discrète, tout comme celle du caisson de basse. Le joli thème aux synthétiseurs de Jack Nitszche est quant à lui, éclatant.
– Bonus :
– Bande-annonce blu-ray Sony.

Notes :
Film : 7/10
Image : 3,5/5
Son : 3/5
Bonus : 0/5

Avis global : 6/10

Article rédigé par Dom

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4 commentaires

  1. j’avais pas vu qu’il y avait ce test sur un autre Carpenter, et surement le plus méconnu.
    Excellente nouvelle que de savoir le blu ray de pas trop mauvaise qualité.
    j’avais adoré le film à l’époque, une merveilleuse histoire d’amour plutot bien vu, entre une terrienne et un alien. Une musique sublime et une chanson interprété par les deux acteurs du film. Une sublime chanson qui a connu son petit succés: dreaaam dream dream dream…
    Toute façon carpenter ne peut pas réalisé une daube? Non?!!
    Un vrai film des années 80 qui plus le temps passe, plus cela confirme que cette décénnie à été un vrai miracle pour la création artistique et la révélation de toute une génération de réalisateur et de comédiens. des films qui restent dans nos souvenirs, ce qui est plutôt rare depuis 15 ans.
    Vais allez voir son prix de suite.
    merci pour l’article.

  2. Oh Carpenter a eu des jours difficiles, surtout en fin de carrière. D’ailleurs, j’ai vu en import son nouveau film, qui ne sera peut-être jamais distribué en France : The Ward. C’est une catastrophe, j’ai rédigé une critique je garde sous le coude, au cas où un distributeur courageux se lancerait dans son exploitation.

  3. Oui, un réalisateur maudit. Mais avec le recul, tous ses films se sont bonnifiés. Le meilleur exemple pour moi, invasion los angeles que j’avais trouvé « archinul » à sa sortie, et dix ans après, je trouve plutôt que c’est une vrai réussite. Pour le reste, quasiment tous ses films ont eu droit à des remakes navrant, et j’ai vu « the thing » qui était déjà un remake d’une vrai pépite, mais qui avait trouvé un nouveau soufle, et bien les images que j’en ai vu, sont une copie conforme, plan pour plan, de la version de Carpenter!!? Ca devient plus que débile.
    Et maintenant, il y a « the ward »? J’imagine qu’on lui a confié un budget de 15€ et que forcement le résultat est navrant. Faut que je le trouve sur la toile. Mais te gêne pas pour publier ta critique, ou au moins une mini critique, ou une news, ou une minimini news!!
    Ses histoires, sa manière de filmer, son synthé et ses musiques vont vraiment me manquer.

  4. Je n’ai peut-être jamais vu Invasion Los Angeles. Mais il n’y a pas plus de deux ans, j’ai été très déçu de revoir Dans l’antre de la folie et Vampires. Le remake du The Thing de Carpenter est vraiment débile et honteux, on devrait plutôt ressortir le sien en salles, ça pourrait inspirer des réalisateurs en panne de bonnes références !
    Pour The Ward, j’essaierais de publier ça d’ici la semaine prochaine alors (là je suis un peu débordé avec l’Etrange Festival.)

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