Critique : Scott Pilgrim (Edgar Wright)

Scott Pilgrim

Scott Pilgrim

Film américain
Réalisateur : Edgar Wright
Avec : Michael Cera, Mary Elizabeth Winstead, Ellen Wong, Mark Webber, Alison Pill, Kieran Culkin, Jason Schwartzman, Anna Kendrick
Titre original : Scott Pilgrim vs. the World
Scénario de : Edgar Wright, Michael Bacall ; d’après la BD éponyme de Bryan Lee O’Malley
Directeur de la photographie : Bill Pope
Monteurs : Jonathan Amos, Paul Machliss
Durée : 112 mn
Genre : Action, Comédie, Fantastique
Date de sortie en France : 1er décembre 2010
Disponible en DVD Z1
et Blu-ray americain region free

 

 

La trame :

Scott Pilgrim, jeune bassiste dans un groupe de rock, tombe amoureux d’une mystérieuse Ramona Flowers. Pour vivre leur idylle, Scott va devoir vaincre les sept ex maléfiques de sa dulcinée.

 

Bande Annonce (VOST) :

 

Critique

Première réalisation made in U.S.A. pour le britannique Edgar Wright et sans la complicité du désopilant Simon Pegg – les hommes derrière Shaun of the Dead et Hot Fuzz –, Scott Pilgrim est l’adaptation du comic book homonyme de Bryan Lee O’Malley – que je n’ai pas lu. Acclamé au précédent Comic-con, le film s’est pourtant ramassé au box-office américain. De ce fait, la date de sortie dans les salles françaises a été repoussé si loin (1er décembre 2010) que le film est désormais disponible à la vente en DVD et Blu-ray chez les yankees, l’occasion pour découvrir le film dans des conditions optimales, depuis son canapé.

Scott Pilgrim - Edgar Wright

Insert coins

Le générique du studio Universal sort tout droit d’une console de jeu vidéo 8-bits. Scott Pilgrim (Michael Cera) et les membres de son groupe de musique, les Sex Bob-omb, discutent de la nouvelle petite amie du jeune homme – les plus attentifs remarqueront déjà plusieurs références à la culture geek / pop comme la présence d’une Nintendo DS (contenant le jeu Zelda) ou encore un T-shirt à l’effigie des Smashing Pumpkins (qui partagent les initiales de Scott Pilgrim). Le groupe répète un de leur morceau d’indie rock, crade et énergique, qui lance alors le générique du film, sous les yeux ébahis de Knives (Ellen Wong), la (trop) jeune conquête de notre héros. Le ton de Scott Pilgrim est donné, en trois minutes. Trois minutes qui sont malheureusement la synthèse d’un film vain à la cool attitude affectée. En cherchant à ressembler aux supports qu’il collige, à savoir la bande dessinée et le jeu vidéo, le nouveau film d’Edgar Wright s’affuble d’effets hétéroclites et rébarbatifs. Les onomatopées sont légion, tout comme les effets sonores dignes d’un cartoon. Les affrontements puisent dans l’univers du jeu vidéo en se déroulant dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler la célèbre franchise de baston Super Smash Bros. de Nintendo – seulement, quand on joue, la part de divertissement procède de notre implication à diriger un personnage, et non à rester simple spectateur.
Scott Pilgrim est donc un agrégat, débordant de références, dont il est difficile de se délecter d’autant plus qu’il ne raconte aucune histoire. Tout est question de s’imposer par le combat. S’imposer pour Ramona Flowers en terrassant les sept ex petits amis et s’imposer dans le monde de la musique, en écrasant les groupes « adverses » dans des séquences qui, grâce à des morceaux avenants, permettent au métrage de rester attractif, dans une certaine mesure.

Scott Pilgrim - Michael Cera

Game Over

Autre tare qui plombe définitivement la partie : une galerie de personnages inintéressants qui n’affichent qu’un seul et unique trait de caractère, le pire affectant avant tout la gent féminine, dirigée de façon exécrable. Knives ne montre que des mimiques ridicules et exagérées, dans un style purement manga en opposition complète avec le jeu inexpressif d’Anna Kendrick (dans le rôle de Stacey, la sœur de Scott) et de Mary Elizabeth Winstead, jouant la fameuse Ramona Flowers. Ce qui nous amène à une question existentielle : pour quelle obscure raison Scott Pilgrim tombe-t-il amoureux de cette fille inerte aux cheveux colorés ? Nul ne sait. Les combats opposants le jeune homme aux anciens amants de Flowers, tous aussi grotesques les uns que les autres, y compris le big boss final joué par Jason Schartzwman, accusent de chorégraphies primaires, les rendant, pour la plupart, insignifiants. Seul un original affrontement à coup de riffs de basse insuffle, momentanément, une vigueur rock’n’roll à Scott Pilgrim, sauvé in extremis de la calamité par la fluidité de son montage, sa séduisante bande originale rock aux accents 8-bits et le jeu toujours aussi savoureusement nonchalant de Michael Cera. Une première expérience américaine décevante pour Edgar Wright.

Note : 3,5/10

 

Conseillé à

  • ceux qui ont aimé Kick-Ass.
  • ceux qui ont passé deux tiers de leur vie à jouer aux jeux vidéo et à regarder des films 10% du tiers restant.
Déconseillé à

  • ceux qui pensent retrouver ici les qualités humoristiques – voire filmiques – des précédents métrages d’Edgar Wright.
  • ceux qui ont passé deux tiers de leur vie à regarder des films et à jouer aux jeux vidéo 10% du tiers restant.
  • ceux qui pensent que Robert Rodriguez et Zack Snyder ont fait de mauvaises adaptations de BD.

A lire également, la critique positive de Burtoniac


Scott Pigrilm en Blu-ray et DVD sur Amazon.com :

Goodies : la pochette du film version NES par Adam Lowe (cliquez sur l’image pour l’agrandir)

Scott Pilgrim NES

Article rédigé par Dom

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23 commentaires

  1. Moi il m’intrigue beaucoup ce film. Je ne connais pas le jeu dont il est l’adaptation mai j’ai adoré Kick Ass. Je devrais donc logiquement aimer Scott Pilgrim.

  2. avant même de la voir, je n’y crois pas. J’ai pas mal joué aux jeux il y a quelques années. mais je suis avant tout un cinéphile. Et ça ne vaut rien qui vaille ce Scott Pilgrim.

  3. Déconseillé : ceux qui ont passé deux tiers de leur vie à regarder des films et à jouer aux jeux vidéo 10% du tiers restant.

    Ben merde, je fais partie de cette deuxième catégorie et j’ai KIFFE ce film ^^.

  4. tiens c’est bizarre, j’ai,plutôt apprécié kick-ass, mais effectivement j’ai trouvé que ce film était une boue indigeste trop répétitive.

  5. @Pitivier, la BD dont il l’est l’adaptation, le jeu en découle. Et, logiquement, tu devrais apprécier alors.

    @Alexandre, ouais, je pense pas que tu trouves ton compte ici.

    @Marvelll et Flo, eh bien, vous êtes les deux exceptions qui confirment ma règle (pourrie). 😀

  6. Difficile, ne connaissant pas le matériau de base de bien appréhender ce film.

    A priori une sorte de délire qui rappelle la scène de délire justement de Di Caprio en mode jeu video dans La Plage de Boyle mais étendu a la longueur d’un long métrage?

    J’avoue qu’il m’attire et me repousse en meme temps du coup je suis pas forcement surpris que certains aiment et d’autres pas du tout parce que c’est ce que le conçept semble implique: soit on accroche, soit pas du tout. Bilan, si g l’occasion j’y jetterai un oeil, mais je crois que je ferai pas de forcing pour le voir.

  7. Ce film est une pure merveille, tout comme le graphic novel dont il est adapté.
    C’est à la fois une révolution visuelle, une vraie surprise originale et plein de trouvaille, autant qu’une histoire sentimentale attachante car, paradoxalement, elle respire le vrai, l’authentique, malgré tous les effets visuels et les loufoqueries du scénario, c’est finalement une histoire d’amour naturelle, ordinaire, qui montre la nécessité d’affronter le passé pour se soucier de l’instant présent. Apprendre à dépasser les erreurs de la fille qu’on aime, ou apprendre à régler ses problèmes avant de passer à autre chose, ou encore apprendre à s’accepter avant de pouvoir aimer les autres.
    Des sujets qui habituellement alimentent les films à l’eau de rose et sont toujours traités avec tout un tas de clichés. Ici, c’est juste excellent, jouissif. Si vous ajoutez à ça toute l’atmosphère musicale (ciselée par Nigel Godrich, producteur de Radiohead entre autres, et agrémentée de composition de Beck, Broken Social Scene, Cornelius, Kid Koala, Metric…), le film devient un OVNI, un futur objet culte, une pépite, une merveille, le genre de truc que l’on ne reverra pas avant bien longtemps.

    Le casting est impressionnant (le Kulkin est simplement génial, Michael Cera prouve qu’il sait tout faire tout en restant lui-même, Mary Elizabeth Winstead incarne la fille parfaite, sans parler ensuite des méchants: Routh, Evans et Schwartzman…), l’humour parfait, les combats habilement chorégraphiés…
    En fait, je veux bien que tous les goûts soient dans la nature etc, mais quand on voit le nombre de personnes qui se ruent pour voir Avatar, 2012 etc et qui boudent un réel plaisir tel que Scott Pilgrim je ne comprends pas.
    Controverse mise à part, ceux qui doutent encore, foncez.
    Ceux qui n’ont pas été convaincus, essayez de le revoir.
    Et lisez les bouquins! Ils offrent une expérience complètement différente, déroutant au début, l’enchaînement étrange des évènements colle finalement très bien à la vraie vie… Les souvenirs et le passé qui ressurgissent au mauvais moment etc, le montage de notre vie est plus complexe que celui d’un film.

  8. @Pierrick, merci pour ce « contrepoint » positif sur le film.
    Je te rejoins pour la nullité de 2012, mais entre Scott Pilgrim et Avatar, pour moi, le choix est vite fait en faveur de Pandora.

  9. Je suis d’accord avec Dom qu’on peut difficilement mettre avatar et 2012 dans le même panier même si je trouve que 2012 assure niveau spectacle (et c tout mais en même temps il est fait juste pour ça).

    Tout comme on ne peut guère comparer Scott Pilgrim et Avatar , aussi bons soient-ils.

  10. Je ne les compare pas, je dis que la différence de fréquentation n’est pas justifiée.
    Excusez-moi je ne voulais pas du tout commencer de polémique là dessus, le vrai propos est la qualité de Scott Pilgrim en tant qu’adaptation et objet cinématographique.

  11. Je comprend ce que tu veux dire. Les films originaux comme celui la ont presque toujours du mal a creuser leur trou permis tous les films plus grands publics, ce que sont Avatar et 2012. Et puis il ya a aussi une question de marketin pour savoir bien vendre le film.
    Et la parfois ils n’essayent même pas, même si le film présente de grosses qualités.

    Tu en as un exemple flagrant avec la majorité des productions asiatiques qui bénéficie rarement de bonne diffusion et de comm…

    C’est comme ça. Et puis fréquentation ne rime que rarement avec qualité il suffit de voir le succès de films comme les chtits le 1et et 3e Astérix etc…

  12. Les entrées en salles et la qualité d’un film ne vont pas toujours de pairs, et ce n’est pas prêt de changer. Il y a à la fois un problème venant de la part des spectateurs, en majorité peu ouvert à découvrir une autre facette du cinéma et la frilosité des distributeurs / exploitants à proposer des films qui risquent de faire peu d’entrées.

  13. Ah dommage que tu n’es pas aimé. Perso, malgré les faiblesses (scénaristiques notamment), j’ai bien aimé et j’ai trouvé la mise en scène très efficace et plaisante.
    Au passage très sympa ton site, que ce soit le contenu ou le design.
    Bonne continuation 🙂

  14. Eh oui, tous les goûts sont dans la nature, parait-il….
    Merci du compliment et bonne continuation à toi aussi !

  15. Permettez-moi de venir mettre mon grain de sel :
    Tout d’abord, j’ai lu les 6 tomes du comics et j’ai vraiment bien aimé ce mélange étonnant et original de réalisme doux-amer et de délire vidéoludique rock. C’est pourquoi, quand j’ai vu la bande-annonce qui semblait résumer le film à un grand jeu vidéo live, j’ai eu envie de ne SURTOUT PAS le voir. Je l’ai finalement regardé par curiosité, parce que j’en avais l’occasion et surtout pour voir Michael Cera dans autre chose que l’excellente série Arrested Development. Et honnêtement, j’aurais mieux fait de m’abstenir !

    En effet, tout le côté réaliste des relations entre les personnages a été traité par-dessus la jambe pour laisser au final un produit lisse et fade malgré sa frénésie, formaté pour flatter le djeun’s dans le sens du poil à coups de pulsions jeuvidéotesques navrantes de débilité (la palme revenant à la séquence « comédie musicale indienne » de la 1ère baston), de clichés « cool » (j’insiste sur les guillemets) et de musiques que le djeun’s en question entasse dans son aïePod. Là où, dans la BD, ça passe sans problèmes, dans le film c’est juste ridicule.
    Autre sujet de fâcherie : le casting et la direction d’acteurs. L’actrice qui incarne Ramona a beau être assez mignonne (sans être un canon), elle a une expressivité de poêle à frire ; et si l’hystérie de Knives est hilarante dans la BD, grâce notamment à ses mimiques très kawai, Ellen Wong la rend juste prodigieusement agaçante.
    Certains des aspects les plus intéressants du comics sont complètement occultés, comme la complexité du personnage d’Envy Adams, ici réduite à l’ex vacharde de Scott devenue pop-star vaniteuse, ou encore Kim la batteuse, originellement une véritable furie beaucoup assagie dans le film et donc affadie, dont son passé avec Scott, très important dans la version papier, est à peine effleuré. D’ailleurs, la plupart des protagonistes sont ainsi passés à la moulinette et deviennent des personnages monolithiques anecdotiques, dépouillés de toute leur profondeur.
    Quant à l’apport de Monsieur Nigel Godrich, pour lequel j’ai énormément de respect de par son travail avec Radiohead, il se fait particulièrement discret : j’en veux pour preuve sa composition « Fight! » (non créditée au générique !) dans la 1ère baston, mixée très en retrait et donc noyée sous les effets sonores de jeux vidéo…
    Reste Michael Cera. Je n’aurais jamais pensé à lui, mais au final sa nonchalance fait mouche dans ce rôle malgré un style de jeu très (trop ?) proche de celui d’Arrested Development. C’est peu. Trop peu.
    Ceci dit, résumer une intrigue qui s’étale sur 6 volumes de plus de 150 pages chacun en une pelloche d’une heure et demie, forcément ça laisse des traces…
    Lisez le comics, ça vaut infiniment mieux que cette arnaque !

    Pour finir, je dirais à ceux qui, à la lecture de cette critique, me prendraient pour un vieux con aigri, je suis moi-même un gros joueur (voire un geek) à la culture principalement rock, donc potentiellement le coeur de cible. Raté. Plus assez idiot, peut-être ?

    @ Pierrick : Je ne sais pas quel âge tu as, mais vu ton engouement, je dirais pas plus de 16 ans… et encore, je compte large !

    @ Monsieur le chroniqueur/Madame la chroniqueuse (rayer la mention inutile) : Quel rapport avec Kick-Ass ?!? Même si le ton était plus léger que le comics d’origine, c’était un film autrement plus couillu et rock’n’roll que cette sombre merde ! Rien que pour la gamine qui jure comme un charretier (et qui ce faisant fait la nique à la censure US) et un Nick Cage plus halluciné que jamais, il valait son pesant de cacahuètes…

  16. Message très intéressant qui contraste avec celui de Pierrick, aussi amateur du comics de Scott Pilgrim.

    Sinon, c’est monsieur le chroniqueur, mais appelle moi Dom 😉 Bon, déjà, je n’ai pas aimé Kick-Ass, mais il semble qu’il y a une approche assez similaire de la « cool attitude », des bastonnades d’adolescents. J’ai l’impression que ces deux films, bien que différents, s’adressent au même public.

    Depuis, j’ai pu découvrir le jeu vidéo tiré du film / comics que je trouve très réussi. Un beat them all qui prend quelques caractéristiques d’un RPG et qui promet de nombreuses heures de rigolade à quatre joueurs.

  17. Aaaah, d’accord, je savais pas que c’était toi : j’ai cherché le nom du chroniqueur sur toute la page et j’ai pas trouvé… Je viens de comprendre en lisant l’à-propos qu’en fait c’est ton blog. Bon sûr, mais c’est bien sang ! C’est donc pour ça que t’es un peu partout dans les commentaires ! Mais euh, si t’es un « il », pourqueuwa que t’as Natalie Portman comme avatar ?
    Pour Kick-Ass, tu auras deviné que je suis pas d’accord avec toi : certes, il a un côté un peu ado mal dégrossi, mais c’est selon moi l’âge du héros et de sa némésis qui veut ça, la gamine étant elle beaucoup plus adulte dans son attitude eu égard à son passé qui l’a fait mûrir trop vite. Pour le reste, sans être un chef d’oeuvre, je l’ai trouvé plutôt irrévérencieux et rafraîchissant dans le genre habituellement ultra-codifié et très politiquement correct du film de super-héros.
    Sinon, euh, de quel jeu tu parles ? Kick-Ass ou Pilgrim ?

  18. Oui je suis tout seul à tenir le blog. L’avatar de Portman eh bien… je ne sais pas, c’est une photo qui m’a marquée quand je l’ai découverte. Mais je pense changer prochainement (à savoir si ça sera une femme dessus ou non, je ne sais pas encore !)
    Pour Kick-Ass, je l’ai trouvé « faussement » subversif et irrévérencieux. Pour être plus concis : poseur. Mais c’est vrai que Cage est très bon dedans. Mais Cage est souvent très bon, mais dans ses mauvais films.

    Et sinon je parlais du jeu de Scott Pilgrim, dispo en playstation store.

  19. Je ne prétends pas non plus que c’est un film révolutionnaire, ça reste avant tout un film de super-héros, hein… mais je trouve qu’il glisse quand-même quelques grains de sable dans les rouages de la machine. Pour toi, c’est plutôt des grains de sucre en poudre et c’est là que nos avis divergent (et dix verges c’est énorme, comme dirait Maître Desproges). Bah c’est pas grave !
    Pour Cage, même si je l’adore, je trouve que ces dernières années, il a tout de même un poil tendance à s’autoparodier (un abus de coke, peut-être ?). Mais dans Kick-Ass il est juste énorme. Faut voir la tête de psychopathe qu’il a quand il tire sur sa fille dans le canal ! Jouissif !
    Pour le jeu, moi je joue sur pécé, faudra que je voie s’il y a une version ouinedoze…

  20. Je dois avouer également que je ne suis pas un fanatique de super-héros, mais je ne refuse jamais des bastons / fusillades bien menées ! Là, j’ai pas ressenti grand chose malgré que la production ne soit pas à remettre en cause.

    Nicolas Cage est un acteur très atypique, sa carrière est un yo-yo qui va de la crème du cinéma jusqu’à ses bas-fonds, et rien que pour ça, je trouve qu’il force l’admiration ! J’ai beaucoup aimé son rôle dans le Bad Lieutnant de Werner Herzog – ainsi que le film.

  21. J’ai un avis plus mitigé sur Bad Lieutenant, surtout quand je le compare à l’original, mais c’est vrai que là aussi Cage était mémorable.

  22. je tombe sur cette chronique par hasard et je suis surpris que tu n’es pas aimé le film . Pour moi c’est chef d’oeuvres et je pleure qu’il n’y ai pas la suite ….

  23. « @ Pierrick : Je ne sais pas quel âge tu as, mais vu ton engouement, je dirais pas plus de 16 ans… et encore, je compte large ! »

    ah il faut être mineur et adolescent pour avoir de l’engouement pour une oeuvre cinématographique?
    Je ne suis pas du tout de ton avis et je trouve ça même ridicule d’abaisser les gens ainsi juste parce que tu a un avis différent.
    Ce film est très intéressent il regroupe beaucoup d’art comme la danse, la musique, la bd et le jeux vidéo et tout cela mis en scène avec un montage très rythmé ! Je comprend que tout le monde ne puisse pas aimer car ce film est basé sur l’humour de situation, et c’est un humour spécial, il faut l’avouer, comme toutes les oeuvres du réalisateur, entre autre. Mais il est intéressant de le voir, vu le travail graphique dans tout les cas ce ne sera pas une perte de temps! Ton article est très intéressant il y a juste un point sur lequel je ne suis pas d’accord, c’est sur kick-ass, je les trouve vraiment différent et pas vraiment comparable (en tant que film pas en tant que remake de comics).

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